Réglage du Châssis
Téléchargez la
version logicielle de sauvegarde de vos réglages ici
Si vous vous attelez à votre
premier montage de châssis, allez visiter le site de notre pilote Christophe
COMBES. Ce site vous apprendra toutes les astuces de montage et de réglage de
votre future auto RC. http://spawn3100.free.fr
Préambule
Régler
son châssis, c’est faire varier certains paramètres tels le carrossage ou la
hauteur de caisse afin d’avoir la voiture la plus efficace possible.
J’emploie le terme de “efficace” au lieu de “performante” car il faut
dissocier ces deux choses: la facilité de pilotage et les performances de la
voiture. Régler sa voiture, cela sera toujours un compromis. Une voiture très
performante peut être très difficile à conduire car trop pointue. A
l’inverse, une voiture très facile peut être un véritable veau.
En tout état de cause, ne pas perdre de vue que, un plein cela dure 6-7 min et
que, une course peut durer jusqu’à 30 min. Il faut chercher l’efficacité,
c’est à dire une voiture performante mais qui puisse pardonner les petites
erreurs de conduite, inévitables sur la durée d’une course.
Retrouvez
ces infos sur l'excellent site
de Blacky81.
Carrossage
C’est
l’angle formé par le plan d’une roue et la verticale.
Si les roues sont écartées par le haut, on parle de carrossage positif, dans
le cas inverse, de carrossage négatif.
Globalement, plus on a de carrossage négatif sur un train et plus celui-ci aura
d’accroche latérale, autrement dit, il tiendra mieux en virage. Par contre,
un excès de carrossage négatif fera qu’il décrochera brutalement. Enfin
l’usure des pneus sera irrégulière et plus rapide.
Noter que même si vous n’avez pas de banc de réglage, il est possible de
mesurer ces angles:
Valeur moyenne du carrossage : -1° à -3° pour du 1/10e piste
Prise
de carrossage à l’enfoncement
Lorsque
l’on appuie sur la voiture, on augmente le carrossage. On peut faire varier
cette prise de carrossage avec la règle suivante:
Plus le tirant supérieur est long ou ancré haut coté intérieur ou ancré bas
coté extérieur, moins la roue prend de carrossage à l’enfoncement et
vice-versa.
En augmentant la prise de carrossage, on augmente la stabilité en virage. Par
contre on diminue la motricité.
Ce réglage est peu important en piste où les débattements sont de quelques
mm.
Pincement
& ouverture
C’est
l’angle formé par le plan vertical des roues et l’axe du châssis. Si les
roues semblent se rejoindre dans le sens de la marche (elles louchent) on parle
de pincement, sinon on parle d’ouverture.
Cas du train avant:
Si on a de l’ouverture (cas le plus fréquent), on a plus de stabilité
en tenue de cap et moins de directivité en virage et à haute vitesse.
Si on a du pincement, à l’inverse, plus de nervosité autours du neutre mais
plus de directivité en virage et à haute vitesse.
Valeur moyenne de l’ouverture train avant : de 0° à 2°
Cas du train arrière:
Pour
le train arrière, on ne met jamais d’ouverture. On utilise soit du pincement
soit un réglage neutre.
Plus le pincement est important et plus la stabilité en tenue de cap et à
l’accélération est importante. La motricité en sortie de courbe sera
importante mais le train peut avoir tendance à décrocher.
Sur certains modèles on peut régler le pincement arrière en “in-board” et
“out-board”. A ma connaissance cela ne concerne que les tout-terrains.
Lorsqu’il
est “in-board” le pincement est donné par les supports de triangle qui ne
sont pas parallèles à l’axe du châssis. Ce réglage peut se faire à
l’aide de différentes cellules arrières.
A l’inverse, le “out-board” est réglé au niveau des porte-fusées, en
vissant plus ou moins les rotules, par exemple (cas des V-One et MTX-3).
En général, pour la même valeur de pincement, le “out-board” sera plus
vif et le “in-board” plus stable.
Valeur moyenne du pincement train arrière : de 0° à 3°.
Attention: des valeurs excessives de pincement et d’ouverture font freiner
la voiture, elle ira moins vite et les pneus s’useront très rapidement.
Garde
au sol
La
garde au sol, ou hauteur de caisse, est un facteur important du comportement de
la voiture. En piste, plus la garde au sol est faible et plus la voiture pourra
aller vite en virage car la prise de roulis sera faible.
Il faut chercher à diminuer au maximum cette garde au sol en gardant à
l’esprit qu’il faut éviter que le châssis ne touche la piste lors des
virages ou sur les bosses. On veillera ensuite à avoir une voiture plus basse
à l’avant qu’à l’arrière pour regagner en vivacité sur le train avant
et en motricité..
La hauteur de caisse se règle à l’aide des cales de contrainte sur les
amortisseurs et en aucun cas à l’aide des butées hautes ou basses.
Valeur moyenne de garde au sol à l’avant : de 3mm (piste très lisse) à
8mm (piste bosselée)
Valeur moyenne de garde au sol à l’arrière : de 5mm (piste très lisse) à
11mm (piste bosselée)
Réglage
des amortisseurs
Choix de la viscosité de
l’huile
La viscosité de
l’huile et la dureté des ressorts doivent être adaptées au type de piste.
Ils vont de paire, une huile visqueuse avec des ressorts durs et vice-versa.
Choisir la dureté, c’est avoir une voiture qui va réagir rapidement aux
sollicitations du pilote mais plus de difficulté à absorber les bosses et dénivellations.
En général, on choisi un réglage dur pour une piste lisse et accrocheuse et
un réglage mou pour une piste glissante et/ou bosselée.
Indice de viscosité moyenne de l’huile d’amortisseur : de 400 (piste
bosselée) à 600 (piste lisse).
Choix
des ressorts:
La dureté des ressorts,
comme leur longueur ne sont pas standardisées. Les fabricants les proposent
souvent sous des appellations obscures comme “Soft”, “Medium-soft”, “Medium-hard”,
etc... En cas de doute choisir des valeurs moyennes.
Un truc pour identifier entre 2 ressorts lequel est le plus dur. Mettre ces deux
ressorts bout à bout et les comprimer, les deux ensemble, à la main. Celui qui
se comprime le plus est le plus mou.
Réglage
du “droop” aussi appelé “rebound”
Le “droop” est la
différence entre la butée haute et la position au repos du châssis. Par
exemple, si la garde au sol est de 5mm et que en soulevant le châssis les roues
ne touche plus le sol pour une hauteur de caisse de 8mm, le rebound ou droop est
de 8-5 = 3 mm.
En théorie, plus la piste est bosselée et/ou glissante et plus on utilisera de
droop. Au contraire, pour avoir une voiture nerveuse et vive, on mettra peu de
droop.
Bon cela, c’est la théorie. Personnellement, ce n’est pas un réglage que
j’utilise...
Position
des amortisseurs
Plus
on couche les amortisseurs et moins elle prend de roulis dans les virages. De la
même manière, on améliore l’éfficacité des amortisseurs, ce qui améliore
la stabilité. Par contre le train perd de sa vivacité.
D’une manière générale, on cherche à coucher les amortisseurs au maximum
pour le train arrière. Pour le train avant, on peut être amené à les
redresser légèrement sur piste très sinueuse afin de gagner en vivacité.
Préparation des amortisseurs
Il est important , lors de la préparation des amortisseurs de bien remplir
les amortisseurs "sans bulles d'air" et de veiller à ce qu'il soient
réglés symétriquement.
Pour s'assurer que les deux amortisseurs soient
réglés à l'identiques il suffit de les tester en les positionnant l'un contre
l'autre.
Barre
anti-roulis
La
barre anti-roulis (BAR) relie les roues droite et gauche d’un même train afin
de limiter l’inclinaison en virage. Cette liaison est élastique, elle agit
comme un ressort qui travaille en torsion sur sa partie centrale ou, pour les
versions haut de gamme dites à couteaux, en flexion.
Augmenter la dureté d’une barre anti-roulis permet à la voiture de virer à
plat, cependant elle dégrade l’accroche latérale du train concerné. Néanmoins,
virer à plat permet aussi de stabiliser le train, en le rendant moins vicieux
(il décrochera de manière plus prévisible).
En bref:
Si la voiture est survireuse, il faut assouplir la BAR arrière pour redonner de
l'accroche au train arrière, ou durcir l'avant pour donner moins d'accroche au
train avant.
Si la voiture est sous-vireuse, assouplir la BAR avant pour redonner de
l'accroche à l'avant, ou durcir l'arrière pour avoir moins d'accroche au
train arrière.
Ensuite il faut savoir s'il vaut mieux durcir ou assouplir.
Si vous trouvez que la tenue de route n'est pas glop, il faut mieux assouplir
car c'est la tenue de route en général qui n'est pas au top. Un indice
est que la voiture ne tient pas la route, même sur de grandes courbes.
Par contre, si elle tient bien dans des grandes courbes mais que c'est
lors d'évolutions serrées que cela décroche, là, il vaut mieux durcir
sur le train opposé pour équilibrer le comportement.
En
haut, le châssis sans barre anti-roulis, dans un virage, en bas, le même équipée
d’une barre anti-roulis
Carrosserie
et aileron
En
piste, le choix de la carrosserie est important. La différence entre deux
carrosseries, pour la même voiture et dans les mêmes conditions, peut être
impressionnante.
Attention toutefois dans le choix. Sachez qu’en compétition, toutes les
carrosseries ne sont pas admises. Ainsi, les carrosseries barquettes (type Lola)
ne sont pas autorisées (bien qu’il semblerait qu’elles le soient à partir
de 2004, à vérifier).
Ensuite, si vous débutez, choisissez une carrosserie solide (Protoform et
Serpent sont réputés pour cela) et sans trop de porte-à-faux sinon la voiture
va se comporter “comme un bateau” et tanguer à chaque virage ou bosse.
L’aileron à aussi son importance. Typiquement, plus il est fixé à l’arrière
de la voiture et plus il y a d’appui sur le train arrière, au détriment de
la tenue du train avant. De même, en compétition, il doit répondre à des impératifs
de taille et de forme...
En ce moment, les carrosseries en vogue sont les Stratus 1&2, Alfa 156 et
Mazda 6 - ainsi que les types Lola (attention, ces dernières ne sont pas
autorisées dans toutes les compétitions)
Butée
haute et butée basse
Les butées basses
permettent de limiter l’enfoncement, pour éviter, entre autre que le châssis
ne racle la piste. L’idéal et de les régler pour que, en appuyant sur la
voiture, il ne touche par le sol. Le problème est que souvent, en piste on
utilise des pneus mousse, qui, en s’usant diminuent de rayon, diminuant
d’autant la garde au sol et rendant caduc les réglages de butée basse.
L’autre souci est que la suspension devient brutalement rigide à
l’enfoncement. Ainsi, sur les vibreurs, la voiture peut décoller, la
suspension ne pouvant plus amortir.
Le conseil du jour. Pour les débutants utilisez les butées basses pour protéger
votre châssis, pour les pros, n’utilisez pas les butées basses pour protéger
vos performances.
Les
butées hautes permettent de limiter la course maxi des amortisseurs. Ce réglage
NE DOIT PAS SERVIR A REGLER LA HAUTEUR DE CAISSE sinon votre voiture sera
instable. Il sert en fait à régler le droop (traité ci-dessus).
Chasse
et anti-plongée (kick-up)
Tout
d’abord un peu de définition.
- La chasse est l’angle formé entre la verticale et la droite passant par les
deux rotules d’un porte-fusée avant.
- L’anti-plongée (kick-up) et l’angle formé entre l’axe des triangles et
le plan du châssis.
Tout
d’abord la chasse:
On considère que plus l’angle est important et plus :
- La voiture sera stable en ligne droite
- Les roues reviendront facilement au neutre
- Directivité en sortie de virage importante mais faible en entrée de virage
- Les pneus s’useront plus vite.
Et vice-versa. La chasse se règle à l’aide de petites cales que l’on place
devant ou derrière le triangle de direction supérieur (cas des V-One et MTX3
entre autres...).
Dernière précision. Il semblerais, mais là je cherche la confirmation, que
sur certains châssis (Serpent 905,...) l’influence de la chasse soit
l’inverse de ce qui est décrit plus haut.
A
vérifier....
Maintenant,
l’anti-plongée:
Certains châssis haut de gamme (Mugen MTX3) permettent de le régler. Plus il
est important, meilleure est la capacité à absorber les bosses mais la
motricité diminue
Rapport
de transmission
Pour
modifier le rapport de transmission, il faut changer les pignons de la boite de
vitesse et ceux de l’embrayage.
En augmentant ce rapport (on dit alors que “l’on tire long”):
- On améliore la vitesse de pointe
- On dégrade les performances à l’accélération.
Seul les pros s’amusent à modifier ces rapports. Si le circuit est sinueux,
avec peu de ligne droite ils choisiront un rapport court. Si ils roulent sur un
circuit 1/5e, ils tireront plus long.
Empattement
C’est la distance
entre l’essieu avant et arrière. Un empattement court rend le châssis vif et
précis. Par contre il est moins stable sur circuit bosselé (transfert de masse
trop rapide).
Bon, c’est la théorie. Dans la pratique, je ne connais pas de châssis piste
où l’on dispose de ce réglage, du moins en 1/10e car en 1/8e
la future MRX-4 de Mugen le permettra.
Voies
La
voie est la largeur hors-tout au niveau d’un même essieu. Attention, pour la
compétition cette largeur est limitée (à 200mm pour le 1/10e voie
étroite à 235mm pour le 1/10e voie large par exemple).
En gros, plus la voie est importante et plus le train est stable mais moins il
sera incisif.
Pour le train arrière, choisir la voie la plus large autorisée
Pour le train avant, on peut choisir une voie un peu plus faible (198 ou 199mm)
pour gagner en vivacité dans les virages.
L'effet
Ackerman
L’ackerman
est ce réglage qui fait que lorsque l’on braque les roues avant, la roue à
l’intérieur du virage est plus braquée que celle à l’extérieur.
Les voitures haut de gamme (Mugen MTX3) permettent de régler ce paramètre.
En l’augmentant, la direction est plus agressive. En le diminuant, la voiture
est plus prévisible et neutre.
Le
Centre de roulis
Le
centre de roulis est le point autours duquel le châssis prend du roulis dans un
virage. L’axe de roulis est la droite qui relie les centres de roulis du train
avant et arrière.
Pour déterminer la position de ce centre de roulis, il suffit de regarder le
schéma ci-dessous:
Traçons
les deux droites qui prolongent les suspensions (passant par l’axe du triangle
et la boule goupillée). Ces deux droites se coupent en un point A. Traçons
maintenant la droite (en vert) qui part de A et qui atteint le point de contact
du pneu. Cette dernière droite coupe l’axe médian de la voiture au ‘centre
de roulis’ (C.R.).
Certains modèles comme la MTX-3 ou la Serpent 710 permettent de régler ce
centre de roulis. Il se règle en déplaçant vers le haut ou vers le bas les
axes de rotation des triangles de suspension. Soit à l’aide d’inserts,
comme sur la 710, soit à l’aide de différents supports d’axe.
Première
constatation. En abaissant les axes des triangles, que ce soit celui du triangle
supérieur ou inférieur, cela revient à abaisser le centre de roulis et
inversement.
Mais alors, où placer le centre de roulis (si il est possible de le déplacer
sur votre voiture)?
Si l’axe de roulis passe par le centre de gravité de la voiture, celle-ci ne
prend aucun roulis. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce n’est
pas un cas favorable. On appelle cela le “jacking”. C’est à dire la
tendance à faire basculer la voiture sur le coté, c’est incontrôlable et
cela fait des casquettes (tonneau sur le toit).
En fait le centre de roulis doit être situé quelque part entre le niveau du
sol et le centre de gravité. Plus il est haut et donc proche du centre de
gravité et moins la voiture prends de roulis (au détriment de la tenue de
route). Plus il est proche du sol et donc loin du centre de gravité et plus la
voiture prend de roulis donc plus molle en virage mais avec une meilleure
accroche.
En fait, cela agit comme une barre anti-roulis. Centre de roulis haut = barre
anti-roulis dure et inversement .
La tendance actuelle est de placer le centre de roulis avant au niveau du sol et
celui de l’arrière légèrement plus haut afin d’avoir un axe de roulis légèrement
plongeant.
Différentiel
/ Roue libre / Axe rigide
Différentiel
Sur la plupart des
châssis, le différentiel avant doit être bien dur. On conseille d’utiliser
une huile silicone grade 50.000 voire plus. A l’inverse l’arrière doit
rester assez libre. De la simple graisse peut suffire, sinon de la graisse
silicone indice maximum 10.000.
Plus le différentiel avant est dur et plus elle gagne en motricité à l’accélération
par contre elle tournera moins en décélération.
Roue
libre
Ca, c’est pour les
modèles haut de gamme. Sur ces modèles, on a la possibilité de remplacer le
différentiel avant par une roue libre. La roue libre est un système qui permet
aux roues avant de tourner plus vite que les roues arrières.
Ce système permet d’avoir une voiture qui rentre vite dans les virages. Le
sous-virage est pratiquement supprimé et la voiture est plus agile dans les
enfilades de virages. De plus, les masses en rotation sont allégées, la roue
libre est meilleure et on peut accélérer avant d’être sorti du virage.
Par contre, cela oblige à retravailler les trajectoires, elles doivent être
plus rondes, donc il faut les soigner. Cela rend la voiture plus délicate à
conduire. En effet, avec la roue libre, seules les roues arrières freinent, ce
qui peut être délicat en virage. Freiner à ce moment, c’est prendre le
risque de faire un tête-à-queue gratos... Il faut donc régler judicieusement
le freinage pour éviter que le train arrière ne bloque.
Sur piste accrocheuse, la roue libre apporte de meilleures performances. A
l’inverse, elle est à éviter sur piste glissante.
Noter que lorsque l’on utilise une roue libre, il faut que le différentiel
arrière soit relativement dur. Ainsi Mugen préconise d’utiliser de la
graisse 10.000 à l’arrière dans ce cas, certains utilisant de la 20.000.
Bien maîtrisée, la roue libre permet de meilleurs résultats mais pardonne
moins. La solution serait d’utiliser la roue libre en qualification et
d’utiliser le différentiel pendant la course pour avoir une voiture plus
facile.
Axe
rigide
L’axe rigide relie
de manière rigide (d’où son nom...) les deux roues d’un même train.
Utilisé uniquement sur le train arrière, à la place du différentiel, je
manque encore d’information à son sujet pour décrire son influence.
Dernière info : Il semblerait que certains l’utilisent aussi sur le train
avant. Si vous avez des infos, pour faire vivre ce site, n’hésitez pas à me
contacter via automodelisme.com.
Pneumatiques
Le
choix des pneumatiques a une incidence directe sur le comportement de nos
p’tites voitures.
Il existe deux grandes familles de pneumatiques. Les gommes et les mousses.
Personnellement, je trouve que les gommes ne tiennent pas la route. Les seuls
qui tirent leur épingle du jeu sont les Medial Pro IAS et les best GRP. Néanmoins,
la tenue de route et l’adhérence (notamment avec des voitures puissantes)
sont très aléatoires. Du coup, ils patinent tellement qu’ils s’usent très
vite et de manière irrégulière. Sans compter qu’ils se décollent souvent,
même quand on les achète pré-collés (et un pneu décollé et c’est la
voiture qui décolle...).
En ce qui concerne les mousses, là c’est du sérieux. Les pneus mousses
collent littéralement à la route, permettent la transmission de puissance. La
contre-partie est qu’en s’usant leur diamètre diminue, donc la garde au sol
aussi. Il faut ainsi la retoucher régulièrement.
Ensuite, les pneus pour l’avant ne sont pas les même que ceux pour l’arrière.
Ne pas les intervertir sinon la sanction est immédiate (paf! le mur). Ils se
différencient par les étiquettes présentes sur les emballages: FR pour FRont
= avant et RR pour ReaR = arrière.
De plus, il existe différentes largeurs de pneus. Les avants sont tous à 26mm.
Les arrières existent en 26mm et en 30mm. Si toutes les voitures n’acceptent
pas les 30mm ,
les 30mm apportent un gain notable de tenue du train arrière.
Ils existent en différente duretés que l’on choisi en fonction de la température
de la piste (attention celle de la piste, pas la température ambiante),
typiquement :
Moins de 15°C : 37 shore
De 15 à 20°C : 40 shore
De 20 à 30°C : 42 shore
De 30 à 40°C : 45 shore
Plus de 40°C : 50 shore
Mettre des pneus trop durs et la voiture manque d’adhérence en virage. Au
contraire, des pneus trop mous donnent une voiture paresseuse, lente à tourner
car les pneus font chewing-gum et absorbent une partie de la puissance.
On dit souvent qu’il faut des pneus avant plus durs qu’à l’arrière.
Personnellement je roule “carré”. Ce qui veux dire que je prend la même
dureté à l’avant qu’à l’arrière. Cela permet de mieux répartir
l’usure, car les pneus arrières s’usent déjà plus vite que les avants.
Rigidité
du châssis
La
tendance actuelle est au châssis ultra-rigide pour que ce soit les suspensions
qui agissent sur les bosses et non le châssis. Certains châssis autorisent le réglage de la dureté de ce châssis.
Avec un châssis souple, la voiture sera sous-vireuse en début de virage puis
sur-vireuse en milieu de courbe. Cela permet tout de même de gérer une
accroche relativement basse.
Avec la rigidité, la voiture est plus précise en entrée de virage mais
devient sous-vireuse en sortie de courbe (limite d’accroche des pneus).
Répartition
des masses
Certains
châssis haut de gamme autorisent cette répartition.
En évitant de charger les porte-à-faux, plus de poids à l’avant augmente la
motricité du train avant et parfois la stabilité globale du châssis.
Plus de poids à l’arrière diminue la directivité et augmente la motricité
du train arrière.
Tweak
Encore
un mot pour faire peur. Ce terme décrit la répartition du poids sur chaque
roue. Le but est d’obtenir une répartition symétrique des charges
gauche/droite. Si un train n’est pas équilibré, le déséquilibre va faire
que la voiture tire d’un coté à l’accélération ou à la décélération.
On peut ajuster cela à l’aide des cales de contrainte des ressorts
d’amortisseurs. C’est surtout utile parait-il en 4x2 et, je vais être honnête,
je ne m’en suis jamais préoccupé...
Sous-virage
/ Survirage : Actions
correctives
Sous-virage
Une voiture
sous-vireuse a le train avant qui décroche rapidement. La voiture donne
l’impression de refuser les virages et de tailler tout-droit.
Pour combattre le sous-virage:
1 - Augmenter le carrossage des roues avant
2 - Augmenter l’ouverture du train avant
3 - Diminuer la dureté de la barre anti-roulis avant
4 - Augmenter la dureté de la barre anti-roulis arrière
5 - Diminuer l’angle de chasse
6 - Diminuer le pincement des roues arrières
7 - Diminuer la voie avant
8 - Réduire l’action de l’aileron
9 - Travailler sur les suspensions (ressort, dureté...)
10 - Augmenter le centre de roulis arrière
Survirage
Une
voiture survireuse a son train arrière qui décroche rapidement. La voiture
donne l’impression de vouloir partir en tête-à-queue.
Pour combattre le survirage:
1 - Augmenter les carrossage des roues arrières
2 - Augmenter le pincement des roues arrières
3 - Augmenter l’efficacité de la barre anti-roulis avant
4 - Diminuer l’efficacité de la barre anti-roulis arrière
5 - Augmenter l’action de l’aileron
6 - Travailler sur les suspensions
7 - Baisser le centre de roulis arrière
Le réglage du châssis sous la pluie
Sous la pluie un châssis "mou" permet d'éviter les réactions
vives qui entraînent des décrochages du train avant ou arrière. Le réglage
subtil consiste à dévisser les deux vis avant des la platine radio, ce qui à
pour effet de diminuer l'effet de caissonage qu'il y a entre le châssis et la
platine radio.
Retrouvez
ces infos sur l'excellent site
de Blacky81.
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